michel sollberger
peinture dessin
Un espace de liberté Une fenêtre ouverte
Portrait rapide
Le travail d'artiste est une entreprise très particulière, dans la solitude d'un atelier, pratiquement sans témoin. Lorsque le travail est terminé, il peut être exposé, et là, sous le regard des visiteurs, il appartient désormais à chacun, invité à se l'approprier, à le revisiter, le recréer même.
Chacun désormais y voit ce qu'il veut bien y voir, c'est l'infinie richesse et l'infinie liberté de l’œuvre, qu'elle soit d'art ou non.
Né à Genève
Études au Collège Calvin de Genève
Étude aux arts décoratifs de Genève
Vit présentement en Valais
Passion peinture
J'ai toujours pratiqué la peinture, le dessin, la BD, la gravure, le vitrail et un peu la sculpture, presque comme une vocation, en tous les cas comme une activité vitale, essentielle. Très préoccupé de la fragilité de la création artistique, je puise quelquefois mon inspiration dans l' œuvre des grands maîtres, dont je tente de restituer un éclat, une lumière, un accent.Une de mes sources d'inspiration a été assez souvent des toiles de maîtres que j'admire tout particulièrement, comme la femme à l'aiguière et la jeune fille à l'épinette de Ver Meer, la femme au miroir de Velázquez, ou encore Rembrandt, Ingres, Manet, Matisse...
Il arrivait à Matisse, à la fin d'une journée de travail, d'effacer tout ce qu'il avait fait. Je ne suis, hélas, pas Matisse. Balthus, à qui l'on demandait: "Que dites-vous lorsqu'une œuvre est terminée ?" répondit: "Qu'elle n'est pas terminée !" Je ne suis, hélas, pas Balthus. Je suis moi dans ma recherche et ma joie de peindre et de dessiner, comme un immense espace de liberté.
Les chemins de l'abstraction, un regard intérieur
Ma démarche actuelle va vers l'abstraction qui me satisfait davantage, ouvrant sur de multiples possibles et prolongeant le réel tout en l'approfondissant. "Kandinsky a très tôt amorcé le débat: celui de la légitimité de la forme comme propos pictural, face au sacro-saint motif, voisin du sujet, et petit cousin de la chose ressemblante. Dès 1905, la figuration moderne sort à peine des limbes, et Monsieur Kandinsky met un point à la ligne.
Lorsque vous regardez une fenêtre ouverte dans le soleil et qu'aussitôt après, vous fermez les yeux, l'image contrastée de la fenêtre s'imprime fugitivement sur votre rétine, puis disparaît, et réapparaît et disparaît à nouveau, pour se modifier, se perdre, revenir, disparaître enfin. Ce regard intérieur est une quête presque éperdue, angoissante et libératrice à la fois.
D'autres voies, d'autres chemins, en écho, en résonance…
Une figuration plus abstraite, ou une abstraction figurative... peu importe les mots mis sur une recherche ou une démarche, l'essentiel est de toujours demeurer vivant et créatif.
"Le propos n'est pas de figurer ni de défigurer: il est de peindre". Georges Braque exprime une philosophie comparable dans son fameux: " Écrire n'est pas décrire, peindre n'est pas dépeindre ".
Les chemins de l'abstraction, un regard intérieur
Ma démarche actuelle va vers l'abstraction qui me satisfait davantage, ouvrant sur de multiples possibles et prolongeant le réel tout en l'approfondissant. "Kandinsky a très tôt amorcé le débat: celui de la légitimité de la forme comme propos pictural, face au sacro-saint motif, voisin du sujet, et petit cousin de la chose ressemblante. Dès 1905, la figuration moderne sort à peine des limbes, et Monsieur Kandinsky met un point à la ligne.
Lorsque vous regardez une fenêtre ouverte dans le soleil et qu'aussitôt après, vous fermez les yeux, l'image contrastée de la fenêtre s'imprime fugitivement sur votre rétine, puis disparaît, et réapparaît et disparaît à nouveau, pour se modifier, se perdre, revenir, disparaître enfin. Ce regard intérieur est une quête presque éperdue, angoissante et libératrice à la fois.
D'autres voies, d'autres chemins, en écho, en résonance…
Une figuration plus abstraite, ou une abstraction figurative... peu importe les mots mis sur une recherche ou une démarche, l'essentiel est de toujours demeurer vivant et créatif.
Le propos n'est pas de figurer ni de défigurer: il est de peindre. Georges Braque exprime une philosophie comparable dans son fameux: " Écrire n'est pas décrire, peindre n'est pas dépeindre ".
J'ai eu la chance de réaliser deux vitraux, l'un en Haute-Savoie, l'autre dans le canton de Fribourg
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